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Histoire d'une fugueuse 14 octobre 1977

histoire-fugueuse.jpg Les bancs de pierres 1er avril 1978MiniaturesL'hôtel du barrage n'est plus  - 7 juillet 1978Les bancs de pierres 1er avril 1978MiniaturesL'hôtel du barrage n'est plus  - 7 juillet 1978Les bancs de pierres 1er avril 1978MiniaturesL'hôtel du barrage n'est plus  - 7 juillet 1978Les bancs de pierres 1er avril 1978MiniaturesL'hôtel du barrage n'est plus  - 7 juillet 1978


Ce n'est surement pas la mule du pape.




C'est tout simplement la gentille mule du domaine de la Touravelle, qui avait décidé pour être dans le vent de faire sa petite fugue.




Elle était pourtant bien dans les nombreux hectares verdoyants situé au sommet de la colline, et où le panorama s'étend à perte de vue. L'herbe y est saine, agréablement parfumée par les différentes essences des plantes collinaires qui se répandent dans l'air pur.




Elle avait aussi la compagnie du troupeau de chèbres et moutons avec qui elle vivait en bonne intelligence, dont les sonnailles avec les chants de bêtes de la basse-cour font le décor musical qui n'est pas totalement désagréable. Une liberté totale. De temps en temps, la visite de son patron qui venait voir si tout allait bien. Malgré ces nombreux avantages, elle voulu changer d'air. Elle descendit avec nonchalance dans la vallée où elle fut signalée comme vagabonde à nos braves sapeurs-pompiers de la caserne du Revest qui vinrent la récupérer.




Elle fut placée dans le grand champ qui jointe la caserne, où elle fut gâtée quelque peu et reçut de nombreuses visites.




Cela était simplement le gala de réception. Il fallut ensuite manger et choisir l'herbe du champ. La quantité y était mais elle était différente de celle de la colline. En plus, elle était chargée de la poussière de la route, et parfumée aux différentes odeurs qu'expulsent les machines à moteur et divers véhicules qui la sillonnent.




Quant à la tranquillité, quel contraste avec la colline ! Surement, elle jouissait d'un spectacle d'animation formidable, motos, voitures, camions, mais quels bruits assourdissants, elle en prenait plein les oreilles.




Aussi, quand son patron a été connu, il a été prévenu, a fait diligence pour venir la récupérer. Elle partit sans regrets de cet endroit où pourtant tout le monde était très gentil.




Mais toutes réflexions faites dans sa tête de mule, elle préfère les avantages du domaine collinaire qu'elle a promis de ne plus quitter. On la comprend.




Voilà comment se termine cette petite histoire dont nous laissons le soin aux lecteurs de tirer la moralité.