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Le hameau des Olivières

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Depuis 1880, le château de Tourris et le hameau des Bouisses appartenaient à la famille de Gasquet (qui cédera ce domaine en 1952 à la société Formétal). Plus d'une centaine d'habitants vivait au château, au hameau des Bouisses et au hameau des Olivières. Les familles Castellan, Carret, Meiffret et Quadroppani constituaient l'essentiel de ces habitants. Elles se nourrissaient des produits propres au Pays : blé, pommes de terre, huile d'olive, vin. Les nombreuses restanques larges et humides sont très fertiles. Les points d'eau (sources et puits parfois immenses) sont nombreux et jamais taris. Les animaux (moutons, chevaux), en grand nombre, utilisaient les abreuvoirs proches de ces points d'eau.





Au début du XXe siècle, les eaux d'alimentation de la Ville de Toulon étaient polluées, provoquant des épidémies de  typhoïde à répétition. Aussi les études sur la réalisation du barrage insistèrent sur la protection des eaux du réservoir. Les ingénieurs avaient préconisé l'interdiction d'épandage d'engrais humain sur les coteaux, la réalisation d'une clôture interdisant l'accès au lac des hommes et des bêtes, la réalisation d'un canal de colature, le colmatage du petit Ragas des Olivières, l'achat et la fermeture du hameau des Olivières.





Dès 1914, toutes ces mesures s'étaient révélées sans aucun effet sur la qualité de l'eau qui était toujours polluée et un traitement chimique fut initié. Ainsi donc l'évacuation du hameau des Olivières avait été totalement inutile.





 Il faut toutefois tempérer notre nostalgie. Les habitants de ces lieux quittèrent progressivement ce secteur pour aller vivre au Revest, à Dardennes, aux Favières. En 1914, il ne restait qu'une trentaine d'habitants. En 1960, seuls Fine Guigou et Baudissaire restaient dans ce Pays. En 1908, quand l'évacuation des Olivières fut ordonnée,  plus personne n'y habitait vraiment depuis plusieurs décennies. Les vieilles maisons pouvaient abriter des chasseurs de passage, quelques forestiers et carriers, et la famille de Gasquet les louaient parfois pour des parties de campagne le dimanche.





Le  grand  chêne,  plusieurs  fois  centenaire,  vous  accueille  toujours sur  le chemin d’entrée. Mais depuis une trentaine d’années, cette vigie observe une décharge qui s’approche lentement et sûrement.





Source : Claude Chesnaud, " Ainsi fut abandonné le hameau des Olivières" sur Revestou http://revestou.fr/pages/166-le-hameau-des-olivieres-ainsi-fut-abandonne-le-hameau-des-olivieres-fr.php

Pour aller plus loin : articles et références sur Revestou  - Bulletins AVR 36 et 45