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La verrerie de Tourris

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Dessin à la mine de plomb de Vincent Courdouan, Musée de Toulon.. Légende : Vue de la verrerie de Tourris, prise en face.



Les bâtiments représentés sur la gravure se situent à l'entrée du dépôt de munitions de Tourris, sur la route de la carrière. A gauche, la verrerie de Tourris. A droite l'ancienne auberge de Jean Baudissaire qui était encore en usage vers 1980. Au centre, la petite maison accolée à la verrerie a disparu pour laisser passer la route.





La verrerie date du XIXe siècle. Une ordonnance du Roi Charles X du  5 juillet 1826 autorise le sieur Tessier à établir une verrerie à verre blanc, à Tourris, dans la commune de La Valette. Selon le cadastre napoléonien du 31 mai 1827, la verrerie de Tourris est signalée. Elle est construite à cheval entre la commune du Revest et la commune de la Valette.



Avant de lancer son atelier de verrerie, Monsieur Tessier s'était assuré de l'exploitation de la belle et grande carrière de sable récemment ouverte à Tourris. Ce sable de bonne qualité était également expédié à d'autres verreries, à Gémenos ou Marseille.



En 1861, George Sand indique que la verrerie ne fonctionne plus.

« Enfin nous passons, nous montons toujours, toujours nous arrivons à Turris ou Tourris à 4h. Nous avons mis cinq heures pour faire quatre lieues environ. Ce que nous voyons de Turris consiste dans une verrerie qui ne fonctionne pas et dans quelques maisons adjacentes. Il y a un vieux château et des sablières, tout auprès. Mais je n’ai pas le loisir d’aller voir autre chose que le Coudon. »



En 2008, Michel Augier nous raconte : « Cet établissement, qui prenait sa matière première sur le site voisin des actuelles carrières, la Carrière Testoulet, a cessé son activité. Seuls des résidus de transformation et autres tessons jonchent encore les alentours et justifient de l'activité industrielle déployée jusqu'au milieu du siècle dernier.

La confection de verres, de verres industriels ou domestiques, passe par la confection de récipients destinés à la fabrication du vin maison. Ainsi sont réalisées les fragiles bonbonnes que l'on va s'empresser ensuite de protéger par de la paille et d'un suremballage en paille tressée, en lattes ou en plastique selon les époques. Figurez-vous que certaines de ces bonbonnes, non protégées car plus résistantes, se nomment tourris ! »





Sources : Chemin2traverses, blog de Michel Augier



Pour aller plus loin : La verrerie de Tourris, sur Revestou http://revestou.fr/pages/053-industrie-la-verrerie-de-tourris-fr.php



Katryne Chauvigné-Bourlaud