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L'oppidum de Tourris

La-vieille-Valette.jpg La maison Meiffret aux OlivièresMiniaturesLa maison Meiffret aux OlivièresMiniaturesLa maison Meiffret aux OlivièresMiniaturesLa maison Meiffret aux OlivièresMiniatures


La Vieille Valette ou Vieux Tourris est un village perché sur les roches du Mont Combe, à 470 mètres d'altitude au Nord-0uest de la Valette, sur la commune du Revest-les-Eaux. Construite après l'époque Gallo-Romaine, elle fut désertée vers le XIVeme ou XVe siècle.



Les restes offrent à la vue un ensemble de ruines où la végétation a repris ses droits. D'une façon générale, la moitié Est du village est mieux conservée que l'autre. On peut supposer que le bourg a subi des destructions puis a été partiellement reconstruit. Une bâtisse, à l'Ouest, par le bon état de ses murs, semblerait d'une époque plus proche de nous. L'état très dégradé des ruines ne nous permet pas de donner une affectation précise aux locaux, si ce n'est les tours de guet, points culminants des lieux.



Le mur d'enceinte présente des signes de plusieurs époques successives. Il est visible qu'il a soit été refait par endroit, c'est le cas du mur rectiligne où se trouve une porte, soit doublé et consolidé comme le côté Est. Il est malheureusement détruit en grande partie côté Nord-Ouest. On distingue au moins deux portes d'entrée. Un deuxième mur d'enceinte semble plus ancien. Il englobait la chapelle et allait vers l'Est jusqu'au bord de la falaise. Il est totalement détruit côté Ouest.



La chapelle, orientée vers le soleil levant, est de construction très ancienne. Les murs de l'autel sont relativement bien conservés : on y distingue encore, en particulier en lumière rasante, une étoile de Salomon à cinq branches, taillée dans la roche tendre.



On retrouve aussi dans les murs des morceaux de tuiles gallo-romaines. Ces vestiges sont nettement visibles dans la partie Sud-Ouest à l'extérieur de l'enceinte.



Les chemins d'accès, aux abords immédiats du village, ne permettaient pas le passage d'une charrette. L'entrée du bourg et la circulation intérieure ne pouvaient se faire qu'à pied. Le chemin qui vient de Tourris est toujours très marqué par ses bordures en pierres, masquées souvent par la végétation.



L'eau potable devait être puisée à Tourris et amenée au village où  l'eau de pluie devait être récupérée dans des bacs pour les usages courants.



Source : Gabriel Navarin - Extrait du Bulletin des Amis de la Vieille Valette - N°4 printemps 1980

Illustration : Peinture de Richard Roquebrun, à partir de la maquette du village (détruite depuis) qu’il avait réalisée avec Robert Durand en 1989 sur la base de recherches archéologiques

Pour aller plus loin : Série d'articles sur Revestou - http://revestou.fr/pages/017-vieille-valette-presentation-fr.php